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Entreprise à visage humain
Une collection de films TV sur le monde du travail

Mercredi 01 Février 2006

Rediffusion de la soirée-débat «L’Entreprise : lieu d’humanité ?»

Une illustration du modèle social d'Arcelor

Dans le contexte de l'OPA de Mittal Steel sur Arcelor, KTO a décidé de rediffuser vendredi 3 février à 20 h 30 la soirée spéciale du 9 mars 2005 sur le thème «L’Entreprise : lieu d’humanité ?» au cours de laquelle avait lieu la première diffusion publique de notre documentaire «Du Bleu sur les Hauts-Fourneaux».
Rappelons que ce film est particulièrement d’actualité car il montre une illustration du modèle social d’Arcelor à l’heure où la question des valeurs entre les deux grands groupes sera sans doute déterminante dans le choix futur des actionnaires.

La diffusion du film est suivie d'un débat animé par Philippine de Saint-Pierre et Guillaume Roquette, réunissant les personnalités suivantes :
- Francis Mer (fondateur d’Arcelor, ex Ministre des Finances)
- Bernard Saincy - CGT (Collectif Développement Durable)
- Jean-Louis Pierquin (DRH Arcelor)
- Gervais Hans (Directeur Général H&E et ancien syndicaliste)
- Mgr Defois (Evêque de Lille)
- Fr. Samuel Rouvillois (Communauté St Jean - Philosophe, coach).

Quelques réactions reçues par courrier électronique après cette première soirée spéciale :

"Votre soirée spéciale a été une pleine, vraie réussite : un sujet fort, concernant absolument tout le monde, illustré par un documentaire à la fois beau et profond, et suscitant toutes sortes de réflexions, deux journalistes aussi pros que complémentaires, des intervenants de grande qualité se complétant à merveille (...) Bravo sur toute la ligne !
Je veux vraiment vous féliciter pour cette émission passionnante (...) il y avait un chemin étroit à trouver entre angélisme et sectarisme, qui l’a été avec fermeté et justesse. Quel bonheur de voir des interlocuteurs qui savent s’écouter et se compléter...
Remarquable : 20/20 !
Emission exceptionnelle que l’on aimerait voir sur nos chaînes nationales aux heures de grande écoute. Formidable, continuez dans cet esprit sur les problèmes de notre temps.
Bravo pour votre reportage de ce dimanche matin. C’était un gros pincement au coeur de voir ces images, moi aujourd’hui j’ai 55 ans et je travaille depuis l’âge de 15 ans dans cette branche des hauts-fourneaux...
Pour une fois (un employé d’H&E), nous ne connaissions pas une simple fermeture mais une prise en considération de l’Homme dans sa dignité et son respect de l’Etre. Cette société est un formidable espoir qui peut avoir vocation de vision sur le monde de demain dans l’entreprise pour autant que chacun de nous veuille bien s’en donner les moyens : dirigeants, syndicats, hommes et femmes qui forment l’identité de l’entreprise.
J'ai regardé sur internet le débat qui a suivi la projection du film "Du bleu sur les hauts fourneaux".. remarquable ! etc."



Marc - 09:57 - rubrique Actualités - Version imprimable - Permalien - 0 commentaires

Mercredi 12 Octobre 2005

H&E au Journal Télévisé de 20 h sur TF1

TF1 a diffusé un reportage sur H&E dans son journal télévisé de 20 heures le 10 octobre.

Marc - 18:18 - rubrique Actualités - Version imprimable - Permalien - 0 commentaires

Lundi 10 Octobre 2005

Le cahier central de Libération consacré à l'aventure humaine d'H&E












Les retombées presse à la suite de notre documentaire "Du Bleu sur les Hauts-Fourneaux" se poursuivent.
Aujourd'hui, c'est le quotidien Libération qui consacre son cahier central à l'expérience humaine d'H&E.




Marc - 14:49 - rubrique Dans les médias - Version imprimable - Permalien - 0 commentaires

Vendredi 07 Octobre 2005

"Les entreprises ont à gagner une bataille : celle de l'opinion" (Nicole Notat)

Les temps forts de la soirée-débat à la Mutualité qui a réuni 600 personnes



La projection du film " Du Bleu sur les Hauts-Fourneaux " réalisé par DCX (dans sa version de 30 mn) en introduction à la soirée-débat organisée par Arcelor au Palais de la Mutualité, a donné lieu à un débat riche et constructif, révélant par là combien la mise en avant d’une expérience positive peut aider à ouvrir des voies d’exploration nouvelles à grande échelle.
Voici quelques extraits du débat :


Odile Quintin – Directrice Générale à la Commission Européenne
« J’ai trouvé le film très intéressant pour plusieurs raisons. La première, c’est qu’on voit avec cette expérience qu’il n’y a pas de fatalité si on met l’homme au centre de la politique.
J’arrive d’Amérique latine et s’il y a une caractéristique du modèle social européen, dont on discute fortement par ailleurs en ce moment, c’est de mettre l’être humain au centre des préoccupations. Et je crois que le film montre cela et c’est très important.
Deuxième élément que j’en tire : la solution magique n’est pas dans les pré-retraites ; et on peut, s’il y a une volonté à la fois des partenaires sociaux et un soutien des autorités publiques, trouver une alternative à la pré-retraite. C’est important car c’est un moyen important pour les hommes de pouvoir continuer à travailler, et de manière positive ;
Troisième chose importante : çà a marché parce qu’il y a eu dialogue (…)
Quatrième chose : la responsabilité sociale de l’entreprise. Si l’entreprise a une vue de responsabilité qui est une vue qui allie l’efficacité économique avec un élément de responsabilité sociale et sociétale au sens large, on peut avoir les éléments positifs qu’on a vus.
(…)

Nicole Notat – Présidente Vigéo
« Je crois qu’il faut réfléchir à la reproductibilité de telles expériences (…)
La grande démonstration de cette expérience, c’est que c’est possible ! ils l’ont fait !
Donc si c’est possible et si, comme çà a été dit, tout le monde est gagnant, à la fois l’entreprise, à la fois ceux qui en bénéficient, à la fois les territoires et d’une certaine manière les institutions sociales, j’ai tendance à me dire « pourquoi maintenant ce genre d’expérience ne ferait pas davantage boule de neige ? »
(…)

Guy Dollé – PDG Arcelor
« L’entreprise est plus efficace si son personnel se sent en confiance ; si, quand il y a problème, il sait qu’on s’occupera de lui, s’il sait qu’on ne lui cache pas la vérité et s’il sait qu’en général, on essaie d’anticiper.
C’est notre responsabilité sociale d’entrepreneur. Et systématiquement quand nous avons à le faire nous nous engageons à aider à créer autant d’emplois directs et indirects que nous sommes amenés à en supprimer. »
(…)

Odile Quintin
« très franchement, l’expérience qu’on vient de voir dans la sidérurgie, compte tenu de l’âge des travailleurs concernés, ce n’était pas d’une évidence totale ! Mais si on a pu faire ce qui a été fait, c’est parce qu'il y a eu anticipation. »
(…)

Nicole Notat
« Il y a deux catégories de dirigeants : il y a des dirigeants - dont il m’apparaît que ceux d’Arcelor sont de cette trempe-là, cette culture-là - qui n’ont pas attendu les débats actuels sur la responsabilité sociale, le développement durable etc (…) pour savoir qu’une entreprise performante qui voulait assurer sa pérennité, son développement, devait se préoccuper de l’intérêt de ses salariés, devait être attentive aux territoires dans lesquels elle s’implantait. Bref ! ils considèrent que l’entreprise est quelque chose de vivant et qui doit fonctionner avec l’ensemble de ses parties prenantes.
(…) Je parlais de cette première catégorie de dirigeants qui au nom de l’idée qu’ils se faisaient de l’entreprise tout d’abord, ont anticipé sur ces pratiques qui peuvent être aujourd’hui mises en avant et qui peuvent montrer la direction dans laquelle aller. »
(…)

Philippe Vivien - DRH Areva
« Ce qui est important dans ce film : c’est vraiment la vérité vraie qui ressort ! (…)
On peut dire ce qu’on veut, mais dans des périodes comme celles-ci, il faut véritablement placer les personnes au centre de la situation et de la décision.
La responsabilité sociale ne commence pas les jours de tempête ! c’est notre responsabilité au quotidien. On parle ici de responsabilité en matière d’emploi. Dans les industries comme les nôtres, il y a responsabilité en matière de sécurité (…)
Qu’est ce qui me paraît reproductible dans cette opération ? c’est d’avoir à un moment donné « fait bouger les lignes », c’est d’avoir raisonné autrement que ce que les autres avaient l’habitude de faire. Et le deuxième point important, c’est que vous avez recherché une solution adaptée. C’est beaucoup plus exigeant. Mais c’est de cette exigence que naît notre responsabilité sociale. »
(…)

François Loos – Ministre de l’Industrie
cite le cas d’une entreprise américaine implantée en France et projetant une délocalisation en Hongrie. Après intervention de l’AFI (Agence Française d’Investissement), cette entreprise décide finalement de rester en France malgré les coûts attractifs du travail en Hongrie :
« Pourquoi ? parce que la motivation au sein de cette entreprise était extraordinaire ; motivation qui se manifestait par la capacité de l’entreprise à innover, à apporter des produits nouveaux dans un délai court (…) Je pense que ce sont ces choses-là qui sont fondamentales et qui donnent au site France une attractivité importante.
Ces entreprises-là qui ont capacité à prendre en compte leurs problèmes, à discuter des problèmes, vous n’en entendez pas parler : je vous parle d’une entreprise de 1.000 personnes qui a failli partir, mais personne ne le sait. Si elle était partie, çà aurait été un drame national.
Mais parce que les gens étaient très motivés (…), l’entreprise est restée. Et çà c’est beaucoup plus fort comme argument que tout ceux qu’on peut employer.
Et tout ce qui est mesurable pèse parfois beaucoup moins que ce qui n’est pas mesurable, mais qui est fondamental pour la vie d’une entreprise. »

Guy Dollé
« L’expérience H&E est transposable pour l’activité des seniors. On peut traiter d’une autre manière la reconversion des juniors. On doit donc s’interroger ensemble avec les pouvoirs publics pour savoir comment et à quelles conditions une telle initiative peut elle être une aide à l’emploi des seniors. »
(…)

Alain Petitjean (Sodie) donne son témoignage sur le reconditionnement d’un site industriel, une expérience datant de 22 ans :
« Il faut dépasser aussi l’impatience médiatique : les outils que j’ai cités existent, mais ils sont modestes parce que réalistes. Efficaces et modestes, ils n’ont pas l’avantage de passer au « 20 Heures ». Il faut accepter le temps nécessaire pour la restructuration : avant – après, et le réalisme des moyens à y consacrer. Mais c’est un message d’espoir qu’on peut avoir sur la mobilisation de tous » Applaudissements
(…)

Nicole Notat
« Ce qui est en cause aujourd’hui c’est : est-ce que les moyens de l’Unedic et de ANPE peuvent ou non être réorientés vers un projet dont on sait que tout le monde sortira gagnant ? »
Applaudissements
(…)

Guy Dollé
« Nous avons innové, nous avons une expérience, nous considérons qu’elle marche. Nous avons l’intention chez Arcelor de la poursuivre. Nous la mettons sur la table. Nous disons aux acteurs : «Venez voir, inspirez vous-en. Vous pouvez l’adapter (…) et avec cela on peut multiplier le nombre d'H&E par 100. »
(…)

Odile Quintin
L’Europe peut jouer un rôle de facilitateur, y compris dans un rôle d’échange d’expériences du type Arcelor. C’est une partie de notre rôle. (…) Ce qui est important c’est un meilleur partenariat entre les PME et les grandes entreprises. »
(…)


Nicole Notat
« Tous les dirigeants d’entreprise sont souvent modestes pour dire les bonnes choses qu’ils font, confrontés aux agressions et images qui ne correspondent pas à la réalité. Certes la réalité est contrastée, certes on a plutôt tendance à parler des trains qui n’arrivent pas à l’heure ! Mais j’ai le sentiment qu’il y a quelque chose à faire du côté de l’entreprise, et c’est ce que fait cette soirée. Les entreprises ont à gagner une bataille, celle de l’opinion. Et les entreprises ne gagneront pas cette bataille de l’opinion si elles ne s’y mettent pas un peu ! »
(…)

François Loos
« Une attente forte de tous est l’innovation dans tous les domaines. Je prêche pour l’innovation industrielle au sens un peu technique. Ce soir, c’est dans son sens social qu’on parle. On peut féliciter Arcelor pour le témoignage qu’ils apportent et font partager ; et souhaiter que cet esprit d’innovation souffle dans toute l’industrie et l’économie française car c’est ce dont nous avons besoin et c’est ce dont nous sommes capables. En France, on n’a pas de pétrole, mais on a beaucoup d’idées ! »


 



Synthèse : Guillemette du Parc
Photos : Arcelor

Marc - 07:51 - rubrique Actualités - Version imprimable - Permalien - 0 commentaires

Mercredi 05 Octobre 2005

Mardi 04 Octobre 2005

"Mettre le grand public en présence d'expériences humaines remarquables"

Une soirée à la Mutualité qui fera date



Pour le grand public, l’entreprise et l’humain sont deux termes qui n’ont pas la réputation de rimer... les conditions actuelles accentuent cette contradiction apparente : mondialisation de l’économie, mutations du travail et de la société, délocalisations, précarité de l’emploi... Dans un tel contexte, on peut se demander s’il est possible - et rentable - d’humaniser le travail ? et si l’intérêt des hommes peut coïncider avec celui de l'entreprise ?

Or il existe dans notre pays comme une face cachée du monde du travail, dont on parle très peu : des entrepreneurs ont choisi de placer l’homme à la première place, et ils répondent à la question en la renversant : «Comment être compétitifs aujourd’hui sans les hommes?».
Ils montrent aussi que l’alliance du progrès économique et de la responsabilité sociale est non seulement possible, mais qu’elle est incontestablement une clé pour l’avenir.

C’est le thème de cette collection de documentaires TV lancée en 2005 et dont les films "Du Bleu sur les Hauts-Fourneaux" co-produit avec la chaîne KTO et "L’Emploi au cœur" représentent les premières étapes.

La soirée-débat du 28 septembre 2005 à la Mutualité organisée par le groupe Arcelor sur le thème de la responsabilité sociale des entreprises, était à cet égard porteuse de nombreux enseignements.
La présence du Ministre de l'Industrie, de Nicole Notat et d'Odile Quintin, l'importance de l'assemblée et la qualité générale du débat soulignaient la sensibilité des autorités politiques et du public à ces thèmes. Et les retombées presse dont nous rendons compte valident à l'évidence la nécessité aujourd'hui de faire connaitre ces expériences humaines d'entreprises porteuses d'innovation sociale.


Marc JEANSON


Marc - 18:17 - rubrique Actualités - Version imprimable - Permalien - 0 commentaires

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